Derrière le jugement, ce que cache notre égo

Avant de critiquer la vie des autres, avez-vous déjà pensé à faire le bilan

de la vôtre?

Une chose me tracasse depuis quelques jours, je ne sais pas vous, mais moi, j’ai besoin de peler tel un oignon le sujet avant de pouvoir en parler.

C’est donc après une analyse approfondie 😅 que je vous partage cette expérience.

C’était il y a quelques jours maintenant, j’ai entendu des collaborateurs de l’entreprise dans laquelle je suis en mission, avoir un avis sur les personnes en arrêt maladie. Un avis particulièrement tranché, sur le burn-out.

La discussion a commencé par : “tu as remarqué ? Il y a de plus en plus de personnes en arrêt maladie pour burn-out !”.

Le sujet est pourtant intéressant, cela partait bien 😆 La suite… je vous laisse voir par vous-même.

La discussion a continué sur la définition du burn-out. Il n’est pas simple, encore aujourd’hui, de diagnostiquer cette maladie, mais certaines personnes sont apparemment spécialistes.

Accrochez-vous !

Le burn-out c’est un craquage des personnes faibles et le tout, lié exclusivement au travail.

C’est pourquoi elles se sont demandées pourquoi les gens souffrant d’inconfort au travail ne vont pas tout simplement voir leur boss afin de leur expliquer leur mal-être ? Que si certaines choses ne vont pas, alors il faut changer d’entreprise. Bah oui, encore plus simple et surement la bonne solution.

Je suivais la discussion de manière discrète afin de les laisser aller au bout de leurs pensées.

D’habitude, lorsque j’entends des jugements aussi injustes, j’interviens. Sauf que le sujet est encore beaucoup trop sensible pour moi, j’ai préféré écouter et me demander pourquoi la discussion me touchait, ce que cette colère venait réveiller.

Au fond on sait tous que la guérison de ce genre d’épreuve prend du temps et parfois on a besoin de piqures de rappel afin de bien se souvenir que le job n’est pas fini, qu’il faut continuer. Alors lorsque mon corps m’a lâché, je vous l’avoue, je me suis jugée de faible. Et souvent ces mots résonnent encore. C’est pour cela que j’ai été touchée par leurs paroles.

Partage d’expériences

Je ne sais pas si vous vous reconnaissez dans mon expérience, si jamais n’hésitez pas à commenter en mettant votre adresse email, nous pourrions échanger sur nos méthodes qui nous ont permis de sortir la tête de l’eau.

Revenons à nos moutons

Pour en revenir à ces collègues, il y a surement une peur qui résonne en elles, une peur d’être elles aussi faibles un jour. De tomber, faillir, ripper…

C’est apparement grave pour certains d’en arriver là, ils ne savent pas que l’on en ressort beaucoup plus fort !

Toutefois, je ne leur en veux pas, je ne souhaite pas être comme elles et m’enfermer dans ce genre de paroles avec lesquelles elles tentent de se convaincre afin surement se sentir plus fortes. Alors si cela les aide et gonfle leur égo, alors très bien.

Je vais plutôt aller traiter ce que c’est venu toucher au fond de moi, j’en tirerai plus d’avantages et la prochaine fois, je saurai peut-être répondre de manière calme, en mettant les sentiments de côté. Car finalement, c’est la meilleure solution pour se faire entendre.

Le burn-out

Pour ce qui est du burn-out, vous pouvez aller lire mon article sur le sujet ici : Article "Le burn-out"

Du coup, j’en profite pour revenir sur le sujet principal, le jugement.

C’est une réaction totalement humaine, tout le monde juge, c’est une manière de se rassurer.

Oui on rassure notre égo en jugent.

Soyons indulgents

Il est important de ne pas s’en vouloir lorsque cela nous arrive, soyons indulgents avec nous même.

Si on revient sur ce que je disais plus haut, le jugement est une réponse à des peurs. On peut se dire, que dans le cas présent, c’est la peur de faillir qui amène à ce genre de paroles, cela réveille une blessure.

Ne pas confondre avis et jugement. Pour moi les 2 sont différents. Un jugement est tranché, rare sont les fois où l’on arrive à faire admettre à une personne qui émet un jugement qu’elle a tord. Alors qu’un avis, il y a une discussion, un échange qui peut se faire. C’est d’ailleurs souvent constructif contrairement au jugement.

Le jugement est très utile pour se rassurer sur le court terme et je disais qu’il fallait accepter le fait de ne pas être parfait et parfois et bien, de juger. Cependant, quand on se rend compte de cette faille, afin d’avancer sur son chemin de vie le questionnement est primordial.

On vient ouvrir des portes afin de soigner nos blessures. Alors peut-être que là on pourra parler de jugement constructif.

Normalement, une fois réglé, vous ne devriez plus critiquer personne sur le sujet.

Surfons !

Cela glissera sur vous, vous ne serez plus impacté, vous surferez dessus comme sur une vague.

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